C'est le scénario idéal que Cofidis espérait, celui d'une échappée avec des coureurs ne représentant pas de dangers immédiats au classement général... Les six coureurs qui ont pris la poudre d'escampette ont parfaitement rempli ce rôle en croquant les différentes bonifications semées sur le parcours. Mentions spéciale à Louis Barré (Nantes U Atlantique) qui fut l'un des plus en vue des hommes de têtes et fut justement récompensé par le prix de la combativité. Si l'écart a dépassé les six minutes au plus fort de la journée, Cofidis a maîtrisé à distance, en accélérant dans la dernière partie du parcours pour remédier au retard. L'équipe de Benjamin Thomas a même reçu le renfort de plusieurs équipes comptant dans leur rang des sprinteurs. A l'arrivée finale à Laval, c'est donc un sprint massif qui s'est déployé sur la large avenue Montmorency. Et il fallait regarder le long des barrières pour voir surgir le coureur le plus rapide du lot, le Colombien Molano (UAE). Il devance un autre sud Américain, le Venuzuélien Aular Sanabria (Caja Rural), Bryan Coquard complétant le podium. Benjamin, 19e de cette dernière étape, pouvait enfin savourer le travail accompli par lui et tous ses coéquipiers durant ces quatre jours de course.
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